Imagerie sismique (WP6.1.)

La première phase du WP6.1 (2012-2015) a consisté à mettre au point et valider une méthodologie optimale pour l’estimation simultanée des vitesses des ondes de compression (VP) et de cisaillement (VS) de la zone critique. Nos travaux ont montré qu’une évaluation 1D et/ou 2D du rapport VP/VS permet de détecter la zone saturée, même en présence de fortes hétérogénéités en subsurface. Les études en cours cherchent à appliquer cette approche à la zone non-saturée. 2015 fut également une année de valorisation de ces travaux avec 2 publications et 3 communications en conférences internationales. Il s’agit maintenant de mettre en oeuvre la méthode dans le cadre d’un « suivi hautes eaux-basses eaux » sur les sites de l’Orgeval (avec l’appui du PIREN-Seine) et de Ploemeur et Guidel (dans le cadre d’H+), afin de proposer la sismique CRITEX comme véritable outil d’interpolation spatiale et temporelle des mesures hydro(géo)logiques. Nous avons obtenu en juillet 2015 le financement par l’UPMC d’un contrat doctoral sur ce sujet qui est traité depuis octobre 2015 par Marine DANGEARD. Par ailleurs, le suivi en « timelapse » pose la question de l’optimisation et de la reproductibilité du déploiement de l’instrumentation sur les sites. Nous avons, en partenariat avec l’entreprise SILIXA, procédé à des tests préliminaires de l’utilisation de la fibre optique comme alternative, dans le cadre du workshop « Fiber Optic Distributed Sensing » qui a eu lieu à Poitiers en octobre 2015. Enfin, comme cela a été évoqué lors du meeting CRITEX de Rennes en Janvier 2016, la sismique CRITEX qui est désormais opérationnelle et validée en « one-shot », est prête à partir vers d’autres hydrosystèmes !

(L. Bodet, UPMC)